En philosophie, lorsqu'on définit l'honnêteté comme la qualité de ce qui est conforme à la vertu, l'honnêteté est une valeur morale qui se rapprocherait de la notion du « bon » en conséquence du postulat selon lequel « ce qui est juste est bon » : on affirme qu'être la chose même ou que dire la chose telle qu'elle est, c'est ce qui est juste.
En revanche, lorsqu'on définit l'honnêteté comme la qualité de ce qui est conforme à la morale ou une convention, on affirme que la croyance en un principe qui provient d'un accord entre les individus d'une même communauté est une condition suffisante, si on agit conformément à lui, pour dire la vérité et faire ce qu'il se doit, même si cela implique de ne plus pouvoir être la chose même.
L'individu honnête distingue donc la vertu de la morale et des conventions de sa communauté. Si bien qu'être honnête c'est comprendre que compte tenu des mœurs de sa société et, compte tenu de la répétition des mêmes comportements au sein d'un même groupe, un changement doit être apporté, seulement si un sentiment est éprouvé chez l'individu de ne pas être en respect de la convention de son être propre et que celui-ci admet raisonnablement qu'un changement doit être apporté. Soit en affirmant sa position à son groupe afin de l'impliquer au changement, soit en changeant lui-même.